UFR de Physique
L’assemblée générale des personnels de l’UFR de physique de Sorbonne Université du jeudi 30 janvier 2020 appelle à la mobilisation l’ensemble des personnels et les étudiant-es convaincu-es de l’inanité et l’injustice de la réforme des retraites imposée aujourd’hui jusqu’au retrait du projet de loi. Elle conteste la nécessité de dégrader les systèmes solidaires qui fondent la société française. La richesse du pays est suffisante pour maintenir simultanément les retraites et les salaires à condition de faire cesser son appropriation grandissante par une minorité toujours plus réduite.
Face à l’entêtement et l’amateurisme gouvernemental épinglé par le conseil d’Etat, l’amplification du rapport de force est une priorité pour tous.
Elle exige la construction d’une loi de programmation de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche répondant aux vrais problèmes identifiés (la mise en concurrence des personnels au détriment de la collaboration, le sous-financement chronique, la décrue constante des embauches, la baisse importante des salaires depuis 20 ans et la montée permanente des tâches administratives et de gestion) et conçue avec les personnels qui font avancer la connaissance en parfaite opposition à la manière dont la future loi LPPR et autres décrets prévus ce printemps ont été mis au point. A l’invitation des 46 présidentes et présidents des sections et commissions interdisciplinaires du Comité national de la recherche scientifique (CPCN), elle appelle à soutenir la motion qu’ils ont voté à l’unanimité disponible à l’adresse suivante :
https://www.c3n-cn.fr/survey/index.php/317533
Elle appelle également à participer à la grève et aux manifestations lors de toutes les journées de mobilisation nationale liées au mouvement. Un départ groupé de Jussieu est organisé au niveau de l’Université pour donner un maximum de visibilité au cortège de Sorbonne Université.
Elle appelle à l’organisation de permanences, de tournées dans les services et laboratoires ainsi que de réunions d’information à destination des étudiant.e.s pour discuter des sujets de mobilisation et des moyens d’action : grève des cours, des évaluations et des tâches administratives, motions des AG de laboratoires affichées sur les sites des laboratoires….
En plus de son impact direct, la grève doit permettre de libérer du temps : pour les discussions avec les collègues et les étudiant-es, pour l’organisation de la lutte, pour réfléchir à un autre modèle de l’Enseignement Supérieur et la Recherche, et pour permettre aux étudiant-es de se mobiliser de leur côté.